Vous avez pour projet de créer une ouverture dans un mur porteur ou d’abattre totalement ce mur afin d’agrandir une pièce, installer une porte, une fenêtre, ou encore une verrière ?
Cet article est fait pour vous ! OptaPartners va vous donner les étapes essentielles à respecter afin d’abattre un mur porteur en toute sécurité.

En effet l’ouverture d’un mur porteur est une opération lourde nécessitant les compétences de professionnels du bâtiment, la moindre erreur pourrait conduire à l’effondrement de l’édifice. Ce type de travaux ne s’improvise pas, il est indispensable de suivre certains principes pour que les travaux se déroulent en toute sécurité.

1. Les différents types de mur porteur :

Un mur porteur a pour rôle de soutenir la structure d’une habitation, du sol à la charpente.
Ce type de mur a une importance capitale, il constitue un véritable pilier dans un logement et assure la stabilité de l’édifice.
Les murs porteurs se doivent d’être résistants, ils peuvent être réalisés dans différents matériaux résistants tels que : du béton, des briques, des parpaings, de la pierre, ou encore du bois.

Étant donné l’importance qu’ils ont et la charge qu’ils doivent supporter, les murs porteurs mesurent généralement au moins 15 cm d’épaisseur.

On distingue principalement 3 types de murs porteurs :

Les murs de soubassement :

Directement érigés sur les fondations du bâtiment, ils servent de support aux murs de façade et aux murs de refend.

Les murs de refend :

Situés à l’intérieur de l’habitation, ils contribuent à la stabilité horizontale et verticale du bâtiment, et permettent de diviser l’espace intérieur en différentes pièces.

Les murs extérieurs, ou murs de façade :

Comme leur nom l’indique, il s’agit des murs qui entourent le bâtiment. Ils ont pour rôle de soutenir la toiture de la maison.

2. Quel budget prévoir pour ouvrir un mur porteur ?

Le prix à envisager pour ouvrir un mur porteur peut aller de 3 000 € à plus de 10 000 € (étude préalable incluse).

Ce montant peut fortement varier, notamment en fonction des éléments suivants :
  • La longueur ainsi que l’épaisseur du mur à ouvrir
  • Le matériau dans lequel il est édifié (brique, béton, pierre, parpaing…).
  • Le type de mur porteur concerné (mur de soubassement, mur de refend, ou mur de façade).
  • La méthode d’ouverture utilisée.
  • Les finitions (plâtrerie, peinture…).

3. Comment savoir si un mur est porteur ?

Il est indispensable de savoir reconnaître un mur porteur avant d’envisager des travaux, que ce soit pour vérifier la faisabilité du projet, mais aussi dans le but de pouvoir estimer le budget nécessaire à la réalisation de ses travaux.

Voici les conseils OptaPartners qui vous permettront de savoir si un mur est porteur :
  • Le son émis par le mur : Lorsque vous tapez avec votre main sur un mur porteur, le bruit émis doit être sourd et profond. Mais attention, il ne faut pas se contenter de cette méthode, car certains murs porteurs peuvent sonner creux. Ce sont les couches d’enduits et de peintures qui les recouvrent qui peuvent créer ce bruit creux.
  • La position du mur : Si le mur en question soutient des poutres (apparentes ou cachées sous un faux-plafond), la charpente, un plancher, un autre mur, ou constitue un mur de façade, celui-ci est très probablement porteur.
  • L’épaisseur du mur : Si son épaisseur est d’au moins 15 centimètres, il est fort probable que le mur en question soit porteur.
  • Le plan du bâtiment : Sur les plans de construction d’un bâtiment, un mur porteur sera toujours représenté par un trait plus épais qu’une cloison classique. Se fier aux plans de construction du bâtiment est de loin la méthode la plus fiable pour s’assurer qu’un mur est porteur ou non.

4. Quelles sont les autorisations nécessaires pour effecteur ce type de travaux ?

Avant de vous lancer dans des travaux visant à ouvrir ou totalement abattre un mur porteur, il est indispensable d’obtenir l’ensemble des autorisations nécessaires.
Les autorisations nécessaires dépendront bien entendu du type d’habitation dans lequel vous souhaitez réaliser ce type de travaux :

Pour un appartement :

Dans le cas où vous êtes copropriétaire, l’ouverture ou la démolition d’un mur porteur au sein de votre appartement est à valider en assemblée générale de copropriété.

En amont de l’assemblée générale, vous devrez transmettre à votre syndic les documents suivants :
  • L’étude de faisabilité et les plans de l’architecte.
  • Les plans d’exécution du bureau d’études techniques (BET).
  • Une attestation prouvant que l’entreprise réalisant les travaux a bien souscrit une assurance décennale.
  • Le devis lié au projet.
Pour soumettre votre projet au vote des copropriétaires, deux possibilités s’offrent à vous :
  • Mettre votre projet à l’ordre du jour et attendre l’assemblée ordinaire qui a lieu une fois par an.
  • Déclencher une assemblée extraordinaire afin d’obtenir une réponse plus rapidement. De cette manière vous pourrez débuter plus rapidement vos travaux, sous réserve que votre demande ait été acceptée.
    Attention, déclencher une assemblée extraordinaire est généralement une opération qui vous sera facturée par votre syndic de copropriété.

Pour une maison :

Si vous souhaitez ouvrir un mur de façade de votre maison individuelle (pour créer une fenêtre, une porte ou encore une baie vitrée…), sachez qu’une telle opération nécessite de déposer une déclaration préalable de travaux en mairie, accompagnée de vos notes de calculs. Avant de pouvoir débuter les travaux, la demande devra absolument être acceptée.

En revanche, si vous souhaitez simplement ouvrir ou démolir un mur porteur situé à l’intérieur de votre maison, aucune autorisation d’urbanisme n’est exigée.

5. Quelles sont les différentes étapes à suivre ?

Afin que votre projet se déroule sans encombre, les étapes suivantes devront obligatoirement être respectées :

Étape 1 : Etude de faisabilité

Pour un projet visant à ouvrir ou démolir totalement un mur porteur, la venue d’un architecte permettra de déterminer la faisabilité du projet et ses répercutions sur la structure du bâtiment. L’architecte devra s’assurer que les éléments de soutien détruits soient bien remplacés par une autre structure de support afin que le bâtiment ne s’effondre pas.

L’architecte devra aussi contacter un bureau d’études techniques, qui lui indiquera la méthode d’ouverture ou de dépose du mur porteur à adopter. En s’appuyant sur des calculs de structure, le bureau d’études techniques déterminera le type et les dimensions de l’élément qui viendra soutenir la partie du mur cassé

Étape 2 : Pose des étais

Afin que votre chantier se déroule en toute sécurité, des étais devront obligatoirement être placés de part et d’autre du mur à ouvrir afin d’assurer la stabilité du plancher supérieur pendant toute la durée chantier. Les étais se présentent le plus souvent sous la forme de piliers métalliques verticaux qui viennent en soutien provisoire d’un linteau ou d’un mur.

Les étais se présentent le plus souvent sous la forme de piliers métalliques verticaux qui viennent en soutien provisoire d’un linteau ou d’un mur.

Étape 3 : Pose d’un linteau IPN

Il s’agit d’une poutre métallique dont le rôle est de supporter le poids des étages situés au-dessus du mur porteur ayant subi une ouverture. Afin de garantir une stabilité optimale du linteau et de la structure soutenue, celui-ci devra dépasser d’environ 20 cm à chaque extrémité, de façon à pouvoir s’insérer solidement dans les murs. Le linteau pourra ensuite être scellé dans les murs chimiquement ou à l’aide de mortier.

Selon l’aspect que vous souhaitez donner à votre ouverture de mur porteur, le linteau IPN pourra être coffré avec du béton ou conservé en l’état.

Linteau IPN non coffré : Pour un intérieur au style industriel

Étape 4 : Perçage du mur porteur

L’ouverture ou la démolition totale d’un mur porteur est toujours une mission délicate, aucune étape ne doit être négligée afin que vos travaux se déroulent en toute sécurité.

Pour réaliser cette étape, on privilégie généralement l’utilisation d’une disqueuse plutôt qu’une masse. Cela permet d’éviter la déstabilisation du linteau posé précédemment et les finitions seront beaucoup plus soignées. Il faut commencer par ouvrir le mur porteur juste en-dessous du linteau, puis casser progressivement le mur, en s’assurant régulièrement que le linteau reste bien en place.

L’ouverture d’un mur porteur s’effectue toujours du haut vers le bas !

Étape 5 : Retrait des étais et finitions

Une fois que l’ouverture du mur sera réalisée et que le mortier entourant l’IPN sera sec, les artisans en charge des travaux pourront retirer en toute sécurité les étais. Par la suite, il leur faudra combler les ouvertures où étaient insérés les bastaings ainsi que les irrégularités à l’aide de mortier. Afin d’obtenir des finitions irréprochables, un enduit de finition devra être appliqué, il permettra à la peinture de bien accrocher sur le mur.

Chez OptaPartners, nos architectes et artisans travaillent main dans la main afin de vous proposer les meilleures solutions d’aménagement possible pour votre logement.

Nous nous engageons à :

  • Livrer nos chantiers dans les temps (avec indemnités de retard légales au contrat).
  • Offrir des prestations de qualité.
  • Travailler qu’avec des ouvriers dûment déclarés.
  • Vous faire bénéficier d’une assurance décennale.
  • Suivre nos chantiers et vous fournir des comptes-rendus réguliers.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Nous contacter

Appelez-nous ou remplissez le formulaire ci-dessous et nous vous contacterons. Nous nous efforçons de répondre à toutes les demandes de renseignements dans les 24 heures les jours ouvrables.